Les manifestations des gilets jaunes dans la capitale et les grandes villes françaises comme Toulouse, Lyon, Bordeaux, Nice, ont entrainé de nombreuses détériorations de commerces. Les indemnisations s’élèveraient à plus de 200 millions d’euros indique la Fédération française de l’assurance (FFA).
Vitrines cassées, magasins saccagés, vol et vandalisme, qui va payer la facture ?
Les commerçants peuvent d’ores et déjà s’attendre à une hausse de leur prime d’assurance si l’on en croit ce qui a été annoncé dans la presse par rapport aux violences urbaines en marge des rassemblement des gilets jaunes.
Il est évident que les assureurs n’auront d’autre choix que de revoir leur tarif pour les commerçants exposés à des risques de casse de vitrine ou autre acte de vandalisme tels ceux que l’on a pu voir depuis le 17 novembre 2018, première manifestation des GJ.
Comment les entreprises vont-elles négocier leur prime d’assurance ?
Il y a fort à penser que les différences de tarif pour les assurances d’entreprises vont être plus larges en fonction des compagnies. Toutes n’auront pas été impactées de la même manière, en fonction des lieux et de l’importance des violences urbaines. Il y a de fortes chances que les courtiers en assurance pour commerçants soient fortement sollicités pour obtenir des tarifs moins chers.
Certaines petites entreprises peuvent effectivement ne pas avoir les moyens de supporter une hausse importante de leur prime d’assurance, elles vont donc chercher à revoir leur contrat, la négociation s’annonce rude. Dans tous les cas, pour obtenir une assurance moins chère, les commerçants français devront par conséquent consulter la concurrence.
Les couts des dégâts occasionnés par les casseurs à Paris ou partout en France sont certainement malvenus pour l’économie française, tout le monde le sait, et malheureusement, il va falloir payer. Vous avez un magasin, une vitrine au centre-ville, alors vous savez ce qu’il vous reste à faire…
Crédit photo : Audita et Alain JOCARD / AFP.