Il est difficile d’être commerçant à Paris, comme partout en France en général. En effet, voila des mois que de nombreux magasins ont vu leur chiffre d’affaires s’effondrer. On peut le dire, être commerçant aujourd’hui, relève de l’héroïsme. Entre agression physique, grève à répétition, manifestations violentes, pandémie Covid et confinements, il faut avoir les reins solides pour résister.
Le commerce au plus mal depuis la guerre
On n’avait jamais vu cela nous dit un commerçant à la retraite, fils d’un fromager qui a donc plus d’un siècle d’histoire à nous raconter. Ce qu’il dit, c’est qu’il ne voudrait pas être commerçant aujourd’hui. On vit une drôle d’époque, ce n’est pas la guerre qu’il a connu, lui qui avait 15 ans en 1945, mais c’est tout aussi difficile de travailler. Pour ce vieux monsieur de 90 ans, les magasins alimentaires ont certes plus de chances que les non-essentiels, toutefois l’ambiance est très morose. Le chiffre d’affaires des magasins a baissé quasiment partout, hormis certains secteurs. C’est dur, c’est très dur !
Les commerçants agressés de toute part
On revient sur les violences subies par les commerçants, que ce soit durant les manifestations des gilets jaunes ou des grévistes. Ce ne fut pas facile pour eux, certains se sont retrouvés devant les tribunaux pour demander une indemnisation en tant que victime d’agression. Ce n’est pas facile de travailler dans la peur, dans la crainte de voir sa devanture se faire saccager par des pavés ou autre objets urbains devenant des armes pour des casseurs.
La fermeture lors des confinements a été la goutte qui a fait déborder le vase, la colère d’une part, la tristesse de l’autre. Certains s’en sortiront, d’autres ont déjà mis la clé sous la porte. On parle d’hommes et de femmes qui se voient perdre tout ce qu’ils avaient de plus cher. Ils ont dépensé toute leur énergie, toutes leurs économies dans leur magasin et là ils se voient contraints d’abandonner, de jeter l’éponge. Agressés, matraqués par les répercussions économiques, les commerçants sont des victimes, ne l’oublions pas. Aidons ceux qui sont encore là, soyons solidaires !